La fondation Sérovie, dans le cadre du projet Santé mental et soutien psychologique (SMSPS) a posé ses valises dans les camps de déplacés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Aidée par des psychologues et des travailleurs sociaux, Sérovie organise des activités psychosociales pour récréer les enfants. Outre cela, la fondation organise aussi des séances de formation pour les leaders dans les camps sur la violence basée sur le genre (VBG). Au Marriott, le jeudi 23 mai, une bonne vingtaine de jeunes adultes établis dans des camps de déplacés suivaient la formation. Encore une manière de renforcer le leadership communautaire.
Dans les camps de déplacés, désormais, des groupes se réunissent aussi autour de psychologues pour raconter leur histoire dans des groupes de paroles.
Parler du drame de Carrefour-Feuilles, de ce qui a traumatisé chacun en particulier, est déjà un pas vers un certain réconfort psychologique.
Au cours d’un point de presse à l’hôtel Marriott, le Réseau haïtien des journalistes de la santé (RHJS), a rassemblé des journalistes autour de la conseillère senior de Sérovie, madame Sissi Lamour. Dans une capsule audiovisuelle qui met en relief le son accompagné de la photo de la conseillère, nous écouterons les extraits de quelques propos de madame Lamour.
Notons que toutes ces activités menées par la Fondation Sérovie sont encadrées financièrement par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
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