Le journaliste consultant à l’Unicef, Woovins St-Phard, a exposé, ce dimanche 23 octobre 2022, au local de l’Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA), un sujet sur les rumeurs relatives aux informations en temps d’épidémie. Il a réalisé cet exposé au bénéfice d’une trentaine de journalistes de plusieurs médias dans le cadre d’une séance de formation du Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé (RHJS) appuyée par le MSPP et l’UNICEF.
St-Phard a fait savoir, en essence, que «la rumeur peut disparaître quand on a la bonne information. De plus, la rumeur arrive à s’effacer quand on répond aux questions des personnes qui ont peur.» Dès lors, le journaliste doit nécessairement communiquer sur le fait que la maladie existe. Aussi doit-il répondre aux questions sur la maladie. Dans la mesure où il ne peut pas répondre, il fera appel à un professionnel de la santé, autrement dit, un médecin, un spécialiste, une autorité sanitaire. Pour éclairer la lanterne de la population.
Définitivement, pour St-Phard, la rumeur, ce bruit qui circule et que l’on répète, ce ragot tenu pour information, sans que l’on en connaisse la source, a un grand impact sur la gestion d’une épidémie. À titre d’exemple : l’épidémie de la covid 19, le choléra.
Pour St-Phard, spécialiste en communication, dans cette campagne que le ministère de la Santé publique et ses partenaires a enclenché sur le cholera et la covid 19, les journalistes ne doivent pas se soucier à faire du buzz. En ce sens, ils ont pour devoir de respecter la déontologie du journalisme, à savoir : vérifier, préciser avec exactitude et mettre en forme l’information avec une honnêteté professionnelle avant de la diffuser.
Notons qu’à côté d’autres ateliers de formation, l’exposé de Woovins St-Phard s’inscrit dans une séance de formation de deux jours sur la vaccination anti covid 19 et routine, le choléra et les pratiques familiales essentielles de santé.
Claude Bernard Sérant et Solineda Vilna