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Santé individuelle et santé publique

Santé individuelle et santé publique

La Rédaction Par La Rédaction
23 novembre 2020
Dans Actualités, Éditorial, Publications
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Santé individuelle et santé publique

Le sport pour vivre en santé

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Le sport pour vivre en santé

Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer considérait la santé comme essentielle au bonheur. « Les neuf dixièmes de notre bonheur, écrivait-il, reposent exclusivement sur la santé. »  Et d’ajouter :

– « Un mendiant en bonne santé est plus heureux qu’un roi malade. »

le bien-être

La santé, tout comme la vie, l’amour, le bonheur, à savoir  les choses les plus importantes de l’existence, sont les plus difficiles à définir, à mettre en mots, en concepts, en théories. Elles sont essentiellement faites pour être vécues. Tentons toutefois, de verbaliser et de conceptualiser cette tranche importante de la vie humaine.

Qu’est-ce que  la santé ?

Les définitions de la santé se sont  succédé à travers l’histoire.

Il y a  la vision fonctionnelle, la plus commune : la santé serait l’absence de maladie. L’on est en santé quand la machine  organique fonctionne adéquatement. Ainsi,  le  chirurgien Français René Leriche définissait en 1937, la santé  comme «  la vie dans le silence des organes ». Ces derniers ne manifestent alors aucun signe ou symptôme. L’on est en santé quand on n’est pas malade. Il y aurait ainsi deux pôles : le normal et le pathologique. Quelle est la frontière entre les deux? Il s’agit d’une question abondamment débattue par le médecin philosophe Georges Canguilhem. Où se situer alors ? En effet, comme le fait remarquer  Emmanuel Kant, « l’on peut se sentir bien portant…mais, l’on ne peut jamais savoir que l’on est bien portant ». A moins de faire des examens paracliniques. Mais, pourquoi en faire quand on n’a aucun symptôme ou signe?  Dépistage systématique?

En 1946, L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rejeté, dans sa charte fondatrice, cette définition fonctionnelle au profit d’une vision perceptuelle : « La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas en une simple absence de maladie ou d’infirmité. ».

Il existe toutefois une troisième vision dite adaptative proposée en 1960  par l’agronome et écologiste, René Dubos. Cette définition  met l’accent sur l’équilibre entre l’homme et son environnement : « la santé est un état physique et mental  relativement exempt de gênes et de souffrances permettant à l’individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans le milieu ou le hasard ou le choix l’ont  placé ».

Commentaires sur les trois définitions

La première définition, dite fonctionnelle est celle du paradigme biomédical qui assimile la santé à la médecine, c’est-à-dire au seul système de soin, à savoir les hôpitaux, les centres de santé, les structures  d’examens complémentaires. Il s’agit essentiellement de diagnostiquer et de  soigner.

La deuxième, celle de l’OMS, est perceptuelle, subjective, philosophique, parait idéaliste  voire utopique, à l’instar du slogan « Santé pour tous en l’an 2000 ». Elle superpose santé et bonheur, tout en mentionnant  trois sphères de l’activité humaine : individuelles, psychologiques et sociales, omettant la dimension spirituelle. Elle a, toutefois, le mérite de sortir la santé du positivisme étroit d’Auguste Comte. Elle ouvre déjà la porte à la pluridétermination de la santé et, partant à l’interdisciplinarité ou intersectorialité. Elle est, en effet, un clin d’œil vers d’autres disciplines comme la sociologie, l’anthropologie, la démographie,  la psychologie, l’éducation, l’économie, la communication, la politique. etc. Elle annonce déjà la santé publique moderne et plus particulièrement, la promotion de la santé avec sa  notion fondamentale  de « déterminants de la santé ».

Quant à la troisième, adaptative, elle parait beaucoup plus réaliste, mettant  l’accent sur la notion  d’équilibre constant entre l’homme et  son environnement.

QU’EST-CE QUE LA SANTÉ PUBLIQUE?

Il existe plusieurs définitions de la santé publique. Charles-Edward Winslow, déjà en 1920, dans la revue « Science », la voyait comme « la science et l’art d’améliorer l’état de santé de la population, de prévenir les maladies, et de promouvoir la santé et l’efficacité des services de santé par la coordination des efforts de la société »

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la définissait en 2002 comme « l’ensemble des efforts des institutions publiques dans une société pour améliorer, promouvoir, protéger et restaurer la santé de la population grâce à une action collective ».

Ces deux définitions frappent par leur proximité, car elles mettent l’accent sur l’approche à  la fois collective et préventive de la santé publique.

Plus près de nous, le Dr Laurent Chambaud, dans un texte publié durant la pandémie de Covid 19, décrit magnifiquement cette discipline comme « une nécessaire alliance entre connaissances scientifiques, décision politique et mobilisation collective pour construire ensemble une société en santé ».

Si la médecine classique aborde la santé d’un point de vue individuel, dans le cadre d’une relation soignant/patient, la santé publique, quant à elle, privilégie l’approche collective ou populationnelle.

La première s’apparente davantage à une technique scientifique. Le médecin clinicien s’avère surtout un « mécanicien de la santé », diagnostiquant et réparant les pannes de santé appelées « maladies », ces dernières pouvant être physiques ou mentales. Son champ d’action est beaucoup plus la maladie que la santé. C’est donc, essentiellement, un « professionnel de la maladie ». Sa tâche n’exclut pas l’éducation à la santé ainsi que la prévention au niveau individuel, notamment sous forme de vaccination. Par contre, la santé publique, et donc le « professionnel de santé publique » lequel peut  être un soignant ou non, intervient beaucoup plus dans la prévention, en amont, avant l’apparition de la maladie, lorsqu’on est encore en santé.  Les actions de ces  deux catégories de professionnels sont toutefois  complémentaires et contribuent à la santé de la population et donc, à  la « santé publique ».

In fine, il n’existerait que le bonheur ou « bien-être subjectif » avec ses différents déterminants extérieurs ou intérieurs, physiologiques, psychologiques ou spirituels…Qu’il est difficile de traduire la réalité en mots !

Dr Erold Joseph

PETITE BIBLIOGRAPHIE

  1. René Dubos, Mirage de la santé, Éditions Denoel, 1961
  2. Georges Canguilhem, Le normal et le pathologique, PUF, 1966
  3. Georges Canguilhem, La santé, concept vulgaire et question philosophique, Pin- Balma, Sables, 1990
  4. Aquilino Morelle et Didier Tabuteau, La santé publique, PUF, 2015
  5. Raymond Massé, Culture et santé publique,Gaetan Morin
  6. Thomas Mc Keown, The role of medicine: mirage or nemesis, Nuffield Provincial Hospitals Trust, London 1976
  7. Martine Bantuelle et Philippe Lamoureux (INPES et RÉFIPS), Comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire, Editions INPES
  8. Daisaku Ikeda, René Simard, Guy Bourgeault, Pour un nouvel art de vivre : entretiens sur la vie, la santé, l’éthique biomédicale et l’éducation, Presses de l’Université de Montréal, 2001

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