Nous pouvons mettre fin au SIDA si les droits de chacun sont protégés.
Le monde a fait de grands progrès vers l’objectif de mettre fin au SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Ces progrès ont été alimentés par des avancées en matière de protection des droits de l’homme.
Pourtant les lois, les politiques et les pratiques qui punissent, discriminent et stigmatisent les femmes et les filles, les populations clés et d’autres communautés marginalisées violent les droits de l’homme et entravent l’accès à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins en matière de VIH.
Il est urgent de supprimer ces lois qui portent atteinte aux droits des personnes pour qu’elles soient remplacées par celles qui défendent les droits de chacun. Le chemin qui mène à la fin du SIDA est celui des droits.
Le récent recul mondial, bien coordonné et bien financé, des droits des femmes, des droits humains des personnes et des populations les plus à risque au VIH, notamment les filles, les femmes, les populations clés, de la santé et des droits sexuels et reproductifs, de la démocratie et de l’espace civique ne constitue pas seulement une menace pour la liberté de chacun, mais aussi pour la santé de tous.
En réponse à cette menace, le mouvement de lutte contre le SIDA et ses alliés “ripostent à la riposte”, en rappelant aux dirigeants mondiaux leurs engagements à faire respecter tous les droits de l’homme pour tous les peuples. Alors que les communautés du monde entier défendent leurs droits, les Nations unies ne sont pas seulement à leurs côtés, mais aussi de leurs côtés.
L’adhésion d’Haïti au Partenariat Mondial pour lutter contre la Stigmatisation et la Discrimination représente l’une des principales voies qui vise à renforcer l’efficacité de toutes les formes de coopération afin de lutter contre le fléau que représente la Stigmatisation/Discrimination reconnu par tous comme un freinateur de résultats entravant la bonne marche des interventions menées pour permettre aux populations infectées de la planète de vivre sereinement dans un climat de prospérité et de paix. Les engagements pris par le Ministère de la Santé Publique et de la Population reflètent son implication dans la lutte contre le VIH/SIDA afin d’aboutir à l’élimination de ce fléau d’ici 2030.
La situation sécuritaire et humanitaire, les blocages de route et la montée de la violence en Haïti liée aux activités des gangs, ont réduit considérablement l’accès aux services sociaux de base, notamment les services de santé.
La santé est un droit qui ouvre la voie à l’exercice d’autres droits et c’est l’un des outils les plus puissants qui permet aux personnes exclues et marginalisées sur le plan social et économique de participer pleinement à la société.
Le 1er mars de cette année marque le dixième anniversaire de la Journée zéro discrimination. La défense des droits de chacun est notre responsabilité à tous. Chacun peut contribuer à mettre fin à la discrimination. Le 1er mars, et tout au long du mois de mars, des événements, des activités et des messages rappelleront au monde cette leçon essentielle et cet appel à l’action : pour protéger la santé de chacun, il faut protéger les droits de chacun.
Dr Christian Mouala Directeur Pays & Représentant| ONUSIDA HAITI, #1, Rue Emeric, Bourdon, Port-au-Prince, Haïti.
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