À hauteur de la Télévision National d’Haïti (TNH), ce vendredi 6 décembre, à la mi-journée, une balle perdue a percuté le parebrise du véhicule du secrétaire général du Réseau haïtien des journalistes de la santé (RHJS) Louiny Fontal. Le journaliste était en compagnie de bòs Yoyo, son mécanicien. Le projectile a frôlé leur tête avant de creuser un trou dans le siège arrière de la jeep, une Mitsubishi Sport gris, année 2022.
En état de choc, Fontal a déclaré : « J’avais l’habitude d’écrire sur ces tragédies et de compter les victimes emportées par des balles perdues. Je ne pensais jamais que j’aurais un jour à être confronté à une telle situation. »
Aussitôt que l’incident a eu lieu, Louiny FONTALs’est rendu au commissariat de Delmas 33 pour demander aux agents de la police d’aller sur les lieux pour constater de visu les faits.
La PNH n’a pas répondu à la requête du journaliste. Un refus qui l’a mis en face d’une accablante réalité. La Police nationale d’Haïti, un service public qui a pour mission de protéger et de servir en a pardessus la tête quand des agents dans ses propres rangs tombent sous les balles des bandits armés.
Encore une énième fois le phénomène des balles perdues se pose comme un facteur d’insécurité pour tout Haïtien qui se risque sur la voie publique et même lorsqu’il est installé tranquillement chez lui, la menace est présente.
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