RHJS - Réseau Haïtien de Journalistes en Santé
  • Accueil
  • Webmail
  • Registre d’inscription
  • Nous contacter
lundi 19 mai 2025
  • Connexion
RHJS
  • Accueil
  • Qui sommes-nous?
  • Nos Projets
  • Nos Membres
    • Registre d’inscription
  • Actualités
    • Nationales
    • Internationales
    • Notes de presse
  • Éditorial
  • Vendredis du RHJS
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Advertisement
RHJS
  • Accueil
  • Qui sommes-nous?
  • Nos Projets
  • Nos Membres
    • Registre d’inscription
  • Actualités
    • Nationales
    • Internationales
    • Notes de presse
  • Éditorial
  • Vendredis du RHJS
Aucun résultat
Voir tous les résultats
RHJS
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Haïti, mon pays

La Rédaction Par La Rédaction
13 juin 2024
Dans Actualités, Nationales
0
Haïti, mon pays

Fortenel Thélusma

0
PARTAGES
64
VUES
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Haïti, mon pays est un extrait d’un long poème intitulé « Relents de faim du monde ». Celui-ci se trouve incorporé au manuscrit d’un recueil de nouvelles littéraires qui sera publié bientôt (Coup bas à bras-le-corps suivi de Relents de faim du monde). Cet extrait est un cri de détresse face à la situation désastreuse dont Haïti est victime au travers d’actions mortifères d’apatrides haïtiens soutenus par des complices étrangers. L’auteur, Fortenal Thélusma, crache dans ce poème-fleuve sa colère et fustige ces êtres humains métamorphosés en animaux sauvages.

 

Fortenel Thélusma

Haïti, mon pays,

Ex-perle des Antilles,

Aujourd’hui, poubelle des Antilles !

Un pays enraciné dans mon esprit,

Un pays que chérit mon cœur.

Pays de mon enfance,

De ma jeunesse,

De ma vie,

Séparé de mon corps

Depuis bientôt quatre ans !

Mon âme pleure,

Verse des larmes de sang.

Physiquement, je meurs.

Le poids du désespoir

M’atrophie.

Le lourd fardeau de la nostalgie

Provoque de pesants dégâts

Sur l’intégralité de mon être.

Mon inconscient et mon subconscient

En souffrent au point que le cauchemar

Est entré en concurrence avec mon souffle

De vie.

Pas une nuit où je ne rêve de ma localité

Natale, Peltant.

Convalescent d’une sauvage dictature,

Mon pays souriait, empli d’espoir.

Il se meurt par compte-gouttes,

Devenu la proie de politiciens rapaces,

Insatiables, d’une voracité morbide

Transformée en une inédite boulimie.

Insaisissables,

Constamment ils se métamorphosent

Afin d’assouvir

Sans cesse

Leur soif,

Leur faim sans fin

De richesse

Dans le désossement

Du peuple haïtien.

Ils sont vêtus

De draps honorables.

Avec fierté,

Ils répondent présents à l’appel :

Conzés.

Caméléons.

Invertébrés.

Véreux.

Pour un politicien assoiffé de pouvoir

Lésiner sur les moyens

Constitue un crime de lèse-richesse.

Il n’hésite pas à marcher

Sur un Himalaya de cadavres,

À boire un océan de sang

Afin d’assouvir sa gourmandise :

Se remplir démesurément les poches

Et l’abdomen.

La monstrueuse bête engraissée

André, l’avocaillon, niche, elle

Sur son toit de billets verts

Quand son chef de fil,

Le cynique docte en rit,

Fort de son petit statut de virus

Et de sous-fifre de l’ogre étoilé.

Haïti a commis un péché mortel

Dès sa naissance

Par l’acquisition de son indépendance

En donnant l’exemple du premier peuple

Noir libre.

Malfini rouge, aigle étoilé, coq tricolore

L’émiettent jusqu’à le rendre exsangue.

Honneur et gloire à nos valeureux ancêtres !

Malédiction aux traitres de la patrie

Qui prennent le pouvoir d’assaut en Haïti,

Ces caricatures de dirigeants

Au cœur de métal,

À la conscience du plus féroce animal !

Mes entrailles tressaillent

De peur, de tristesse !

À bas les vauriens, les Oscars de nullité

Qui occupent les espaces gouvernementaux

À tort !

Port-au-Prince, aujourd’hui, capitale fatras,

Ville assiégée,

Meurtrie,

Ensanglantée.

Port-au-Prince et ses environs,

« Territoires perdus ».

Pardon, territoires offerts

Et pris d’assaut par des bandes armées

Connues et reconnues

D’utilité publique

Par l’État domestiqué, apatride

Et « l’international communautaire ».

Le premier les a portées sur les fronts baptismaux

En tant que géniteur,

Le second comme parrain.

Pour comble d’originalité,

Elles se nomment « bandits légaux ».

Fait insolite, ces derniers se fédèrent.

Pour ajouter au plaisir d’extermination

De notre sol,

L’existence d’une fédération

De « diplomates » qui le gouvernent

En proconsul.

Passés maîtres dans la diversion,

Ils nous arrivent de divers continents

Sans notre consentement,

De grandes villes d’Europe et d’Amérique.

Ils se présentent sous forme d’OVNI,

De voyelles dispersées, o, e, a.

Ils s’unissent en groupes de corps.

Véritables sangsues, ces microbes imposent

Présidents de réputation douteuse

Champions en corruption,

Président-roi-premier ministre

Inique et cynique.

Auteurs nationaux

Et complices internationaux

S’unissent dans leur bonheur

Et sèment le malheur

Au sein de la population.

Chasse aux habitants devenus

De vulgaires nomades.

Massacre d’êtres humains,

Ruissellement de sang

Incessant.

Coulant au rythme de l’eau

Déversant la montagne

En périodes cycloniques.

Vive l’eau nue !

Des têtes coupées de gens

Sont frappées comme des ballons

Par des bandits armés.

Des vidéos de personnes martyrisées,

Assassinées

Tournent en boucles

En mode de clips musicaux à succès.

Spectre de disparition

Au quotidien.

Au vu et au su des fantômes

Au pouvoir,

Dans ses basses œuvres de complices,

Spectacle traumatisant de kidnappings

D’hommes, de femmes

Et d’enfants sans secours,

Sans recours.

Le monde roulant à l’ère

De la haute technologie

S’apitoie sur le sort des êtres humains

Victimes d’abus de toutes sortes.

Mais Haïti, terre de nègres et de négresses,

Paye la dette historique de la vaillance

De nos ancêtres, surtout de la foudre

Et de la fougue de Dessalines.

La presse occidentale

Et les fabricants de démocratie

De cette planète se couvrent partialement

La vue de boue,

L’ouïe de béton

Afin d’ignorer l’ignominie

Subie par la population haïtienne

Jour et nuit.

Crime de lèse-être humain

Que d’être noir !

Fuite de cerveaux.

Extermination en cours.

Les esprits bouillonnent.

Les cœurs s’évanouissent.

Le pays se vide.

Il y souffle un vent de fuite,

De disparition en foule,

Un parfum de cadavres en putréfaction.

Bref, une odeur de destruction massive.

Seul le mal durera

D’éternité en éternité.

Jamais il ne disparaitra

Tant que l’Homme vivra !

Hélas !

Fortenel THÉLUSMA

fortenelthelusma01@gmail.com

(Extrait de « Coup bas à bras-le-corps suivi de Relents de faim du monde (recueil de nouvelles à paraitre)

Cliquez ici pour accéder à ce court métrage

PUBLICITÉ
Etiquettes: Poésie
Post précédent

Retour du Vendredi des Arts avec la Direction départementale de la Culture dans le Sud’est

Post suivant

La 4e édition du Grand concours national de reportages sur la santé du RHJS est lancée

La Rédaction

La Rédaction

Le Réseau Haïtien de Journalistes en Santé (RHJS) est un outil de référence pour des informations de santé regroupant des journalistes qui œuvrent dans le domaine de la santé en Haïti.

Connexe Posts

Douglas Zamor ap siyen «492», nan Bibliyotèk Michèle Tardieu, Petyon Vil
Actualités

Douglas Zamor ap siyen «492», nan Bibliyotèk Michèle Tardieu, Petyon Vil

5 août 2024
La poésie caniculaire de Harry Métellus
Actualités

La poésie caniculaire de Harry Métellus

27 avril 2024
Jhon Steve Bruenasch révélé dans « Le chant du nouveau mental »
Actualités

Jhon Steve Bruenasch révélé dans « Le chant du nouveau mental »

20 février 2024
Danse des couleurs
Actualités

Danse des couleurs

24 août 2023
Poésie et voyance
Actualités

Poésie et voyance

20 mai 2023
Ne m’appelle pas étranger
Actualités

Ne m’appelle pas étranger

12 avril 2023
Post suivant
La 4e édition du Grand concours national de reportages sur la santé du RHJS est lancée

La 4e édition du Grand concours national de reportages sur la santé du RHJS est lancée

Discussion à propos de post

PUBLICITÉ

Notes de presse

Lancement d’HPay Cash, une plateforme de paiement mondiale actuellement en Haïti
Actualités

Lancement d’HPay Cash, une plateforme de paiement mondiale actuellement en Haïti

Par La Rédaction
10 octobre 2024
0

« La raison d’être de Heyseller Pay / HPay : éliminez les barrières entre les transactions dans le monde entier ; c’est à dire...

Lire plus

Publication de la liste des dix finalistes de la 3e édition du Prix Dr Odilet Lespérance

Poursuite de l’Assemblée générale ordinaire 2022 du RHJS

Une exposition de photos en hommage au Dr Odilet Lespérance

Tentative d’assassinat sur le journaliste de carrière, Roberson Alphonse

Derniers posts

Visite au centre de vaccination de l’Hôpital Saint Antoine

L’équité au cœur des interventions nutritionnelles

19 mai 2025

Prévention des maladies d’origine hydrique après les inondations en Haïti

19 mai 2025

Haïti sous le feu des projecteurs à l’Université Barry en Floride

18 mai 2025
Fête du Drapeau, ce qui nous reste d’héritage

18 mai : le drapeau dans le cœur, la santé dans l’action

17 mai 2025

Haïti saigne ses soignants : le cri du silence après  le Dr. Nadia Phaïmyr Jean-Charles

16 mai 2025
  • Accueil
  • Qui sommes-nous?
  • Nos Projets
  • Nos Membres
  • Registre d’inscription
  • Webmail
  • Mentions légales
  • Contacter nous
Téléphone : +509-3832-2925

© RHJS 2019 Tous droits réservés | www.rhjs.ht

Bon retour!

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez entrer votre nom d'utilisateur ou votre adresse email pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Connexion
  • Accueil
  • Qui sommes-nous?
  • Nos Projets
  • Nos Membres
    • Registre d’inscription
  • Actualités
    • Nationales
    • Internationales
    • Notes de presse
  • Éditorial
  • Vendredis du RHJS
  • Webmail
  • Mentions légales
  • Contacter nous

© RHJS 2019 Tous droits réservés | www.rhjs.ht