Après dix numéro de la newsletter du Réseau Sensibilité des regards journalistiques sur les déplacés d’un haïtien des journalistes de la santé (RHJS), centre d’accueil; celui-ci est un recueil d’articles qui porte la marque de reporters soucieux de se concentrer comme un laser sur un site : celui du Lycée du Cent-cinquantenaire communément appelé Lycée des Jeunes Filles. Dans ce lieu qui avait abrité les anciens bâtiments du Ministère de l’Éducation nationale se découpe sur fond d’abris de fortune, le Lycée Marie- Jeanne également. Là aussi se dessine une autre frontière où s’agglutinent les déplacés de Carrefour- Feuilles.
Dans leur liberté de décision, les journalistes s’approvisionnant en informations, pour les premier et deuxième numéros de notre périodique de 2023, ont fait focus sur un camp. Aussi ont-ils pris une partie pour le tout en vue de signifier de manière frappante les problèmes dans d’autres centres d’accueil. À bien observer, ce raccourci est une métonymie. Ici, le Lycée des Jeunes filles symbolise tous les déplacés chassés par l’insécurité.
Après le tri de la rédaction, nous avons pu constater que cette sélection de sept articles enrichit nos pages de sensibilités différentes en fonction du regard de chaque journaliste.
Chaque article porte le ton de l’auteur, livre l’expression d’un lieu de vie où les hommes, les femmes et les enfants survivent avec l’espoir de connaitre des jours heureux dans un pays où il fait bon vivre.
Chaque titre ouvre un aspect de la réalité que les gens vivent dans leur chair :
- Le prix à payer pour déféquer au camp de déplacés du Lycée des Jeunes Filles;
- Portrait de Francesca Beaujour, une femme leader;
- Situation alarmante des déplacés au Lycée des Jeunes Filles;
- L’intervention de la DSO sur l’hygiène dans les camps de déplacés;
- Me Edwisson Dossous, un jeune leader;
- Matière à réflexion : Camp de déplacés à l’ancien local du MENFP.
Ce choix d’articles parmi d’autres, après le tri, porte la marque d’un faisceau de regards de journalistes parés de chaleur humaine. Ce côté humain dans l’ensemble des textes froids l’a emporté. Cette recherche de l’humain dans le reportage est un besoin constant pour nous toucher sur la réalité.
Le RHJS n’aurait pas pu mobiliser autant de bras sans l’encadrement du Ministère de la Santé publique et de la Population. Le RHJS n’aurait pas pu aller aussi loin sans le support financier indéfectible de l’UNICEF, l’une des institutions qui a porté le Réseau sur les fonts baptismaux.
Avec le MSPP et l’UNICEF à nos côtés, nous cheminons dans le projet, les yeux fixés sur l’objectif général : ” Contribuer à faciliter une plus grande sensibilisation de la population sur l’importance de la vaccination de routine et anti-covid 19 et sur le choléra, par la communication pour le changement de comportement. ”
Claude Bernard Sérant
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