Certaines formes de paresse sont effrayantes. Par exemple : la personne est indolente et s’encroûte dans l’inertie. Le Réseau haïtien des journalistes de la santé (RHS) n’en croit pas un traitre mot dans cette forme d’apathie dont le titre de cet article fait l’éloge. Ici, l’auteur de ce papier prend une posture provocatrice pour nous porter à réfléchir sur le symptôme de l’oisiveté.
On peut même trouver un côté subversif dans cette image bienveillante de nonchalant vanté par Bill Gates. Ces paresseux en question ne confinent pas à l’apathie, tout de même ! Ils ont plutôt un manque, ils ont besoin d’un motif, d’une raison pour agir. En dressant ce cadre, nous vous invitons à aborder ce texte qu’un fan de notre journal en ligne nous a envoyé. Nous lui disons merci pour ce texte qui n’idéalise pas la paresse mais qui met en garde les personnes par trop compliquées. Elles risquent de passer bien à côté. « La simplicité est la sophistication suprême», a dit le peintre italien Léonard de Vinci. Le RHJS vous invite à lire ce texte qui nous donne une grande matière à réflexion.
Voici le texte
Le 13 mars 2017, un professeur de l’université Laval (Québec au Canada), a proposé un exercice à des étudiants en mathématiques et statistiques.
L’intitulé de cet exercice était :
«Ce qui est évident n’est pas toujours facile, combien font 2+2= ???
Pendant 4 heures, des étudiants de 5ème année en mathématiques étaient en sueur pour résoudre cet exercice.
Le résultat était pourtant simple, mais ce Professeur explique : «J’ai mis le doute dans leurs esprits avec l’intitulé et en leur donnant 4h pour résoudre cet exercice si simple.»
Le professeur raconte : « Certains étudiants ont même trouvé un moyen de proposer une solution sur plus de trois pages pour résoudre 2+2 et je leur ai dit : Voici comment l’éducation transforme des gens intelligents en de personnes trop rationnelles.»
Pourquoi je te raconte cette histoire ?
Il y a quelques mois, un journaliste a demandé à Bill Gates son secret pour embaucher du personnel.
Alors que le journaliste s’attendait à entendre qu’il faut recruter les meilleurs de Harvard ou de Oxford, voici ce que Bill a répondu :
« Je ne recrute que des paresseux, car les paresseux trouvent des solutions faciles aux problèmes complexes. »
Cette réponse a choqué l’audience, mais je partage parfaitement l’avis de Bill Gates.
Les gens qui réfléchissent trop sont le mal des entreprises du XXIe siècle.
Des chercheurs ont observé que chez certains animaux, les prédateurs ont la pupille verticale et les proies ont plutôt la pupille horizontale : Qu’elle est la différence ?
La pupille verticale permet aux prédateurs de voir sur une longue distance. Alors que la pupille horizontale permet d’avoir une visibilité panoramique.
Le prédateur a donc une vision fixe, qui ne prend pas en compte son environnement. Alors que la proie a du mal à voir de loin, mais peut parfaitement voir tout ce qu’il se passe autour d’elle.
Le prédateur fonce alors que la proie se protège.
De nos jours, je pense véritablement que le monde fabrique des proies plutôt que des prédateurs. En effet, pour être un entrepreneur, il faut être un prédateur, c’est à dire, avoir une vision lointaine et ne pas se préoccuper de l’environnement immédiat.
Malheureusement, de nos jours, on forme beaucoup plus des proies, c’est à dire des gens qui observent les moindres détails et cherchent à tout remettre en question afin d’aller vers la perfection.
En vérité, si tu n’as pas encore démarré ton entreprise, c’est parce que tu réfléchis trop, tu es trop intelligent. Tu fais exactement comme les étudiants qui n’ont pas pu résoudre 2+2, tu penses qu’il y a un piège et donc tu ne veux pas prendre de risques . Tu passes ta vie à essayer de tout mettre en place avant de te lancer, tu as donc une vision panoramique de proie. Au lieu d’avoir une vision lointaine de prédateur.
Marc Twain disait :«Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.» Parfois ont réussi car on ne sait pas que c’est impossible.
Bill Gates n’a jamais fait de l’informatique, il était en faculté de droit. Quand il a démarré sa société informatique, beaucoup de choses étaient impossible à faire, mais il ne le savait pas. Le fait de ne pas savoir que c’était impossible, il proposait des choses « Stupides » à ses ingénieurs. Un de ses ingénieurs raconte que parfois, quand Bill sortait du bureau, tous les ingénieurs restaient derrière à rigoler car Bill avait proposé une solution inexistante, mais comme c’était le boss, ils étaient obligés de faire semblant de travailler sur l’idée, et en faisant semblant, ils découvraient que l’idée n’était pas si stupide et que c’était même possible de la réaliser.
Mon ami. L’entrepreneuriat, ça commence par le courage et un peu de folie. La perfection que tu cherches avant de lancer ton entreprise est la raison pour laquelle, tu ne la lanceras jamais.
Arrête de trop réfléchir, Fonce. Le monde t’appartient
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