Démonstration des Haïtiens à Tampa aux USA à la 220ème anniversaire de la fête du drapeau

 

La Fondation de l’Association haïtienne dévoile l’histoire d’Haïti à l’occasion du 220e anniversaire du drapeau haïtien, samedi dernier, 6. h. p.m. dans les locaux de la 82 West Distilling situé à 6430 North Florida Ave, Tampa, FL aux Etats-Unis.

Soirée culturelle à tempa en l’honneur du drapeau haïtien

 

Les drapeaux haïtiens ornent l’entrée des locaux de la 82West Distilling. Dans la salle, des tableaux accrochés aux cimaises de l’institution donnent une idée de notre héritage pictural.

Dr Yves Morency, saxophone brillant comme un sou neuf, met de l’ambiance dans l’air devant un public enthousiaste.

Le saxophoniste de Tropicgroove met tout le monde au pas avec le konpa. Sur la piste envahie de couples de danseurs, l’atmosphère est à la fête du bicolore. Nos compatriotes et amis d’Haïti, vêtus de bleu et de rouge pour illustrer leur attachement au pays, profitent de ce moment pour rire de bon cœur et aussi discuter autour de l’histoire de l’emblème de l’unité nationale qui a galvanisé nos ancêtres pour accéder à l’Indépendance.

Dr Yves Morency, ne fait pas que jouer au saxo, durant la soirée. Membre de la Fondation de l’Association haïtienne, il porte le pays dans son cœur et partage quelques propos sur sa chère patrie : « Haïti est une énigme et un paradoxe. Nous sommes parvenus à nous réunir pour une union sacrée au Bois-Caïman pour nous amener à la révolution haïtienne de 1803. Les Haïtiens se sont unis dans le passé afin de lutter pour l’indépendance, et cette collaboration doit continuer pour le meilleur et pour l’avenir du pays. » Un autre compatriote comme Aileen Bellegarde, membre de l’association haïtienne, ponctue ses propos d’un accent nostalgique : « Chaque fois que nous célébrons cet anniversaire, cela nous rappelle notre origine. Peu importe que certains d’entre nous soient nés ici ou non, ce qui compte, c’est que nous sommes tous Haïtiens. » Pour Bellegarde, ce moment fait remonter à l’épopée glorieux de nos ancêtres, aux souvenirs d’autrefois et à tout ce qui fait la valeur d’Haïti. Pour lui, la célébration de l’héritage haïtien ne se limite pas au 18 mai. Elle va bien au-delà. En ce sens, cuisiner de la nourriture haïtienne, écouter la musique des nos artistes, dialoguer en créole avec d’autres Haïtiens sont des indications de la pérennisation de l’héritage haïtien.

Jean-René Rinvil, peintre de son État, a quitté Haïti à l’âge de 12 ans. Aux Etats-Unis, il est devenu un vrai artiste professionnel. L’âme haïtienne de ce peintre est au bout de son pinceau. Ses œuvres ne laissent jamais froid. Un véritable dialogue s’engage entre ses toiles et le regardeur.  « Je veux que les gens voient [ma] maison [lakay] et ressentent Haïti à travers mes œuvres », proclame ce plasticien sur un ton fier.

Dr Yves Morency, médecin à la retraite, appelle ses compatriotes haïtiens à embrasser leur héritage tout en développant leur engagement pour amener le bien-être et la prospérité dans la communauté haïtienne.  « Revenez à notre culture », a lancé haut et fort le médecin comme un appel au ralliement pour une cause commune.

Bellegarde, pour sa part, a enchaîné : « J’aimerais voir l’empreinte de notre devise : l’union faire la force s’affirmer dans la vie quotidienne des haïtiens. Car le drapeau et l’unité sont au cœur de la révolution haïtienne. »

Il croit dur comme fer que l’Haïtien, armé de volonté peut aller plus loin et plus haut s’il se met en chemin pour atteindre les objectifs fixés dans l’intérêt du bien commun

Par Bob Simon

Découvrez le talent, la peinture de Lourdes Constance Denizé (Zulmie), une compatriote haïtienne établie aux USA. Cliquez ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=KplU3rNPDJM&t=64s

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