Ne m’appelle pas étranger

 

Amitié

Connaissez-vous ce poète qui a écrit tout un florilège de recueils de poèmes ? On citera : « Je veux chanter la mer, suivi de Les Fleurs ont la saveur de l’aube», Montréal, Humanitas, 1993 ; «Moi natif natal, suivi de Le Temps du vide, Montréal, Humanitas», 1995. Vous connaissez bien ce poète. C’est Gary Klang. Il a publié : «La terre est vide comme une étoile, Montréal», Humanitas, 2000 ; « La vraie vie est absente», Montréal, Humanitas, 2002 ;  « Ex-île », Montréal, Humanitas, 2003, [Réédition : Montréal, Mémoire d’encrier, 2012 ;  « Il est grand temps de rallumer les étoiles,» Montréal, Mémoire d’encrier, 2007 ; Gary Klang, qui a fait ses études litéraires à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de : « Toute terre est prison», Montréal, Mémoire d’encrier, 2010. En 1988, il a reçu le Premier Prix de la Vague à l’âme (pour Ex-île). Il a été récipiendaire et finaliste en 2004 du Grand Prix de la littérature haïtienne.  Gary Klang nous offre ici un magnifique poème.

Ami

Ne m’appelle pas étranger

Ni d’une île

Ni de la mer

Ni des fleuves

Comme toi

Poussière d’étoiles

Et nos ancêtres

Venus des terres d’ébène

Tu t’enfermes

Et me parles de frontières

D’immigrés

D’immigrants

D’étrangers

De sans-papiers

Que sais-je

Qui t’a légué la terre

Je vais

Je viens

Je passe

Arrachés du néant

Nous allons au pays de nulle part

Sans contour et sans nom

Ami

Approche

Tends-moi la main

Ne m’appelle plus étranger

Gary Klang

Loin des tumultes du monde, écoutez L’amiral. Cliquez ici :

https://www.youtube.com/watch?v=KhGyRzkslag

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