Grandes lignes des idées du premier vice-président du bureau du CCM-Haïti, Dr Christian Mouala

Ouverture des ateliers de dialogue national pour l’élaboration de la prochaine demande de financement au Fonds mondial pour le Vih/Malaria/TB

« En général, le cycle de la subvention du Fonds mondial est de trois ans et qu’à partir de la 2ème année du cycle, le pays bénéficiaire doit se préparer à soumettre une nouvelle demande pour le prochain cycle. La subvention en cours se termine ce 31 décembre 2023. Voilà pourquoi, nous nous sommes réunis aujourd’hui en vue de préparer la demande de financement pour le cycle 2024-2026 à travers un dialogue national, inclusif, multisectoriel », a déclaré le premier vice-président du bureau du CCM-Haïti, Dr Christian Mouala, le lundi 27 mars 2023, au Kinam hôtel, à Pétion-Ville, à l’ouverture des ateliers de dialogue national pour l’élaboration de la prochaine demande de financement au Fonds mondial.

Le premier Vice-Président du bureau du CCM-Haïti, Dr Christian Mouala,

Également directeur pays de l’ONUSIDA en Haïti, le médecin a donné le ton à l’ouverture officielle de cet événement où il sera question, pendant trois jours, du 27 au 29 mars, de financement par le Fonds mondial, des programmes liés au vih, la malaria, la tuberculose et la mise sur pied d’un système résilient et pérenne de santé (SRPS) 2024-2026.

C’est au nom du bureau du CCM dont il est le premier vice-président qu’il a rappelé « qu’il y a près de deux décennies depuis qu’Haïti commence à bénéficier la subvention du Fonds mondial, comme bailleur, dans le cadre de la lutte contre le VIH, la tuberculose et la malaria ». Et d’ajouter : « Quelques années après, il a été révélé qu’il fallait aussi agir sur le système de santé en général pour avoir de meilleurs impacts sur les trois maladies. »

L’assistance au Kinam

Dr Mouala reconnaît, dans ses temps difficiles, les limites et moyens dont dispose l’État haïtien pour se lancer dans cette lutte sur tous les terrains contre ces problèmes de santé publique. C’est en ce sens, a-t-il dit, que les bailleurs et autres partenaires apportent support technique et/ou financier au ministère de la Santé. A ce groupe, insiste-t-il, s’ajoute la société civile, une pièce maitresse qui joue sa partition dans cette lutte de tous les instants.

 

Pour donner une idée du rôle que joue le Comité de Coordination Multisectoriel-Haiti (CCM-Haiti) dans cet événement, à partir de son lieu de premier vice-président de ce bureau, il a précisé : « CCM-Haiti est l’entité de coordination des subventions du Fonds mondial en Haïti. Parmi ses fonctions, il est chargé de coordonner le développement des demandes de financement, d’assurer le suivi stratégique (Oversight) de la performance des acteurs de mise en œuvre tels : les Récipiendaires principaux et les Sous-récipiendaires, d’assurer la coordination avec les autres bailleurs pour une meilleure synergie.

Le DG du MSPP, Dr Lauré Adrien

Dans une démarche claire, Dr Mouala dit : « Les acteurs impliqués dans la lutte contre les maladies sont multiples. Cette multisectorialité se traduit au niveau du CCM constitué de membres du secteur public (plusieurs ministères incluant le MSPP), des partenaires techniques et financiers (OMS, UNICEF, ONUSIDA, UNFPA) des représentants d’Ambassade (USA, France, Canada) et des représentants de la société civile.

 

Sous le leadership du CCM, ces ateliers de dialogue sont une invitation à cogiter sur les trois pathologies qui entrent dans la ligne politique du Fonds mondial. Avant le choc des idées, Dr Christian Mouala prescrit quelques points clefs :

La consultante, Dr Maryse Narcisse, experte en santé publique

On soulignera que le premier vice-président du bureau du CCM-Haïti, Dr Christian Mouala, prenait la parole devant une assistance où se distinguent le ministre de la Santé publique, le directeur général du MSPP, les directeurs/trices des Directions centrales du MSPP, les partenaires techniques et financiers, les collègues du Bureau et de l’assemblée générale du CCM-Haïti, les représentants (es) de la Société civile, des partenaires d’implémentation : récipiendaires principaux et sous récipiendaires.

Il a souhaité que des efforts considérables continuent de se déployer dans les domaines de la prévention et la prise en charge pour lutter contre le vih, la tuberculose et la malaria.

Claude Bernard Sérant

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