Tous les lecteurs et lectrices qui ont vécu sur les pages des livres ont amassé les plus belles pensées d’amour. À l’occasion de la Saint-Valentin, on a envie de les partager et de les revivre pour sentir notre cœur palpiter de ce sentiment comme le dit si bien Corneille dans le Cid : « L’amour est un tyran qui n’épargne personne. »
Ce sentiment fait vivre. Il fait rêver. Il nous donne l’envie d’agrandir le monde et de le renouveler pour que la terre de l’homme s’éternise dans l’espace et dans le temps.
La Saint-Valentin, en Haïti, est cette fête traditionnelle qui fait courir tant de jeunes dans les rues, les magasins et les supermarchés pour offrir à l’être aimé des cadeaux.
L’histoire de la Saint-Valentin remonte à l’époque de Marcus Aurelius Claudius Gothicus, encore appelé Claude II le Gothique (10 mai 214 – août 270). À Rome, Claude II interdisait le mariage. Empereur conquérant, il voulait que les hommes soient toujours sur pied de guerre. Selon lui, l’amour rendait les soldats trop attachant à leur famille.
Toute autorité religieuse se soumettait aux ordres du premier des Romains. Et un beau jour, Valentin évêque de Terni, défia sa toute puissance. En cachette, il mariait les couples pour le meilleur et pour la vie.
Quand Claude II, auréolé de toute sa gloire impériale, apprit ce que Valentin tramait dans la cité, il ordonna de jeter cet insoumis en prison. C’est dans le milieu carcéral de l’empire que le prêtre fit la connaissance de Julia, la fille de son geôlier. L’histoire rapporte que Julia était une handicapée visuelle qui aimait écouter les paroles du prisonnier qui attendait sa sentence.
La légende raconte qu’à force de rencontrer ce saint-homme, Julia, par miracle, recouvra la vue. Depuis ce jour béni, toute la famille de la miraculée se convertit dans le christianisme. Une telle nouvelle était colportée de cité en cité et faisait croitre la légende de Valentin. Et comme Claude II, empereur tyrannique, hsïssait les chrétiens, par prudence, il donna l’ordre aux bourreaux de le décapiter.
En l’an 494, le pape Gélase 1er fit élever Valentin au rang des bienheureux en le béatifiant. C’est ainsi que l’évêque de Terni devient Saint Valentin, le patron des amoureux.
Le 14 février est une date importante dans le calendrier des amoureux. Certains jeunes attendent ce jour de l’année le coeur battant. Bourse pleine ou poches crevées, les yeux sont toujours fixés sur le rêve de croquer du chocolat. L’imaginaire rend l’amour fertile en desseins dans les champs du corps et de l’esprit.
Dans plusieurs pays du monde, on devient ce prêtre catholique pour dire oui à l’amour, la loi fondamentale de l’univers. A bien observer, on dirait que l’amour a le don de nous béatifier. L’amour nous met en paix avec le monde et on a envie de chanter cette belle chansoin du groupe Malavoi:
«Je suis en paix avec le monde
et je caresse l’illusion que tout va bien
et que le monde est aussi en paix avec moi
Un oiseau chante, moi je chante avec l’oiseau
L’oiseau s’envole, je m’envole avec l’oiseau
L’oiseau s’éloigne
Je m’éloigne avec l’oiseau
vers les étoiles, plus haut toujours plus haut
Le soleil brille
Je brille avec le soleil
Le soleil brûle
Je brûle avec le soleil
Le soleil monte je monte avec le soleil
et je m’enfonce toujours plus loin dans le ciel
Le vent fredonne
Je fredonne avec le vent
Le vent frisonne
Je frisonne avec le vent
Le vent se glisse
je me glisse avec le vent
et je m’éclipse hors des limites du temps
Je suis en paix avec le monde
et je caresse l’illusion que tout va bien
et que le monde est aussi en paix avec moi»
Sublimes, ces paroles de la chanson de Malavoi. C’est dans un tel élan de bonheur que le jour devient aussi pur que le fond de notre cœur.
Les plus belles pensées sur l’amour
En ce 14 février, on a envie de nos rappeler des plus belles pensées sur l’amour :
Le Dalaï Lama a écrit ces paroles célèbres : « Donnez à ceux que vous aimez des ailes pour voler, des racines pour revenir, et des raisons de rester. » Le poète chilien Pablo Neruda déclare sa flamme à une femme : « Je t’aime comme l’on aime certaines choses obscures, de façon secrète, entre l’ombre et l’âme. »
Pour le philosophe antique de la Grèce classique, Platon, le grand disciple de Socrate : « L’amour est aveugle. » Ce n’est pas Parménide, ni Héraclite encore moins Pythagore dont il fut le disciple qui diront le contraire.
Dans Le songe d’une nuit d’été, une comédie de William Shakespeare dont l’action se déroule en Grèce, la pensée lapidaire de Platon trouve une grande résonnance : « L’amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l’âme ; et voilà pourquoi l’ailé Cupidon est peint aveugle ; l’âme de l’amour n’a aucune idée de jugement : des ailes, et point d’yeux, voilà l’emblème d’une précipitation inconsidérée ; et c’est parce qu’il est si souvent trompé dans son choix, qu’on dit que l’Amour est un enfant. Comme les folâtres enfants se parjurent dans leurs jeux, l’enfant amour se parjure en tous lieux. »
Si les ailes du bonheur se déploient dans ce noble sentiment, quel est la part du cœur chez les jeunes ? « L’amour des jeunes gens en vérité n’est pas dans leur cœur mais plutôt dans leurs yeux », révèle Shakespeare.
Mais si ce sentiment rend autant aveugle, on devrait se demander pourquoi ? Daniel Pennac, dans son roman policier titré ”Aux fruits de la passion”, a trouvé une belle formule pour exprimer ce sentiment intense : « L’amour rend aveugle, Benjamin. L’amour doit rendre aveugle! Il a sa lumière propre. Eblouissante. »
L’amour éclaire notre chemin. On a besoin de sa lumière pour que le meilleur de nous soit à fleur de notre sensibilité humaine. Et c’est ainsi, pour Oscar Wilde : « Seul l’amour peut garder quelqu’un vivant. »
Les poètes ont raison. Elle transparait, cette faculté de l’esprit, dans l’humanité merveilleuse de cette chanson :
«Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est voler le temps
Aimer c’est rester vivant
Et brûler au cœur d’un volcan
Aimer c’est c’qu’y a de plus grand» (Parolier Gérard Maurice Henri Presgurvic)
Les poètes ont raison. Les citations extraites du filon de la littérature qui chante l’amour dans le registre du coeur sont très pures. Le souffle de Victor Hugo monte comme une note attachante et révèle qu’« Il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un. » Et Georges Sand, encore plus direct : « Il n’y a qu’un bonheur dans la vie, c’est d’aimer et d’être aimé. »
On a l’impression de voler au-dessus des étoiles en lisant ces mots. Par le tour de force de l’imagination, ils nous font savourer l’instant et nous donnent envie d’aimer. « C’est à partir de toi que j’ai dit oui au monde. » Paul Eluard ; « Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. » Alfred de Musset ; Dans son roman, « Un jour je m’en irai sans avoir tout dit», l’académicien Jean d’Ormesson, est divin quand il écrit : « Je t’aime dans le temps. Je t’aimerai jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t’aurai aimé. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé. »
Après avoir cheminé en compagnie de ces auteurs, leurs pensées continuent à nous guider. Et c’est à partir de ce chemin de pensées créatrices que l’on comprend mieux Voltaire, le philosophe, lorsqu’il dit : « L’amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l’imagination. »
Valentins, Valentines, exprimez volontiers vos sentiments en donnant souffle aux mots dans la douceur suspendue de l’imagination qui donne des ailes au cœur.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
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Source : www.lenouvelliste.com
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