Une trentaine de journalistes de divers médias du département de l’Ouest prennent part, depuis dimanche 15 mai 2022 et prendra fin le 18 mai, au Karibe, Juvenat, à une session d’orientation sur la problématique de la malaria en Haïti. La première journée vient de débuter avec le coordonnateur technique du Programme national de contrôle de la malaria du ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP).
Le Dr Marc-Aurèle Telfort, dans sa mise en contexte, a déclaré que 241 millions de nouveaux cas de malaria touchent la planète. Pour la région des Amériques, Haïti et la République dominicaine, sont les deux seuls pays dans la région où la malaria est endémique.
« Haïti avait enregistré 21 000 cas de malaria en 2020 », précise le spécialiste devant ces journalistes attablés, courbés sur leur calepin, prenant attentivement des notes à cette session de formation organisée par l’une des directions les plus importantes du ministère de la Santé publique et de la Population, l’Unité de coordination des maladies infectieuses et transmissibles (UCMIT), la Direction sanitaire de l’Ouest (DSO) et le Réseau haïtien des journalistes de la santé (RHJS).
La malaria, cette pathologie débilitante, a des conséquences néfastes sur la santé de la population et l’économie du pays. Elle occasionne entre autres, la baisse du taux de productivité, l’absence scolaire, voire des décès.
Un plan stratégique de communication départementale est attendu à la fin de cette session. Ce plan contribuera à l’atteinte des objectifs du MSPP : couper la chaîne de la transmission locale de la malaria d’ici 2025.
Louiny Fontal et Claude Bernard Sérant