En Haïti, la malaria également appelée Paludisme est endémique. Cette maladie infectieuse, causée par un parasite du genre Plasmodium – propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles –, est constamment présente dans le pays.
Les informations relatives à l’état actuel de cette pathologie sur le territoire national ne sont pas disponibles. Par ailleurs, en 2007, le ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) avait rapporté que « 20 mille cas de malaria sont diagnostiqués annuellement dans le pays ».
En 2016, le nombre de cas de malaria diagnostiqués était de 21 430. Ce chiffre est passé à 19 135 en 2017. Ce qui montre une nette diminution de l’incidence de la maladie dans le pays au cours de l’année 2017.
Répartition de la transmission de la malaria par départements
Le paludisme, outre la piqûre d’anophèles, peut se transmettre de la mère au foetus, par transfusion sanguine et par échange d’aiguilles. Notons que les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans y sont les plus exposés.
Selon les données de la Direction d’Épidémiologie, de Laboratoire et Recherche du MSPP (DELR/MSPP), datant de 2015, la situation de la malaria en Haïti se présentait ainsi :
Les départements à forte transmission étaient la Grand’Anse (40% de la malaria en Haïti) et Sud et l’Ouest.
Les départements à faible transmission étaient le Sud-Est, l’Artibonite, le Nord, le Centre, le Nord-Ouest et les Nippes
Le seul département à très faible transmission était le Nord-Est.
Traitement du paludisme en Haïti
À date, la posologie utilisée, en Haïti, dans le traitement du Paludisme est la chloroquine (dose totale = 25mg/kg, 3 doses) accompagnée d’une dose unique de primaquine (0.75mg/kg, le premier jour de traitement).
Marie Juliane DAVID