Une conférence de presse a lieu, le jeudi 23 septembre, au local du Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé (RHJS). Devant un parterre de journalistes, le secrétaire général du RHJS, Dr Odilet Lespérance et le porte-parole du réseau, Gladimy Ibraïme, ont présenté officiellement le rapport d’évaluation autour des besoins des médias et des journalistes du grand Sud. Les données se présentent ainsi : un mort dans le département du Sud, six blessés dont trois dans le département de la Grand-Anse, deux dans le Sud et un dans les Nippes. 196 journalistes sont sinistrés dont 77 dans le Sud, 73 dans la Grand-Anse et 46 dans les Nippes sur les 695 journalistes pris en compte dans le cadre du travail. Les dommages en termes d’infrastructures physiques des stations de médias évaluées sont énormes. Sur 57 médias touchés, six bâtiments sont complètement effondrés dont cinq dans le Sud. 38 autres, soit environ 66 %, sont endommagés. Le matériel de quatre des médias dans le Sud est irréparable.
Recommandations du RHJS dans le rapport d’évaluation des besoins des médias et des journalistes après le séisme dans le grand Sud
Dans son habituelle conférence de presse en son local à la rue Camille Léon, le Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé, par la voix de ses représentants, ont présenté officiellement, le jeudi 23 septembre, le Rapport d’évaluation de besoins des médias et des journalistes dans les départements des Nippes, du Sud et de la Grand-Anse. Le secrétaire général du RHJS, Dr Odilet Lespérance, a recommandé aux autorités étatiques : une évaluation technique des bâtiments encore debout hébergeant les médias pour assurer que les journalistes peuvent y accéder et travailler en toute sécurité ; un accompagnement psychologique des journalistes et travailleurs de la presse ; une formation des journalistes en journalisme humanitaire et intox pour mieux les préparer à répondre/à faire la couverture journalistique du tremblement de terre. Pour sa part, le porte-parole du réseau, Gladimy Ibraïme, qui s’était rendu sur le terrain avec deux autres journalistes de l’association, a aussi adressé des recommandations. Pour une bonne couverture médiatique, il a proposé une mise à disposition de moyens (logistique et financier) pour faciliter le déplacement des journalistes évoluant dans les zones touchées, vers les sections communales les plus reculées afin de mieux constater l’ampleur des dégâts, à travers des reportages. Un livret dans lequel sont consignées ces recommandations a été distribué aux journalistes.
Jobenson Andou
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