A Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, des lamentations reviennent au quotidien “N ap monte lesyèl pa do”. Depuis trois ans environ, les Jérémiens sont à la merci des bandits de grands chemins. Tous les soirs, la ville enregistre des cas de vol. En moyenne quatre cas de vol.
Psychologiquement les riverains de ces zones vivent dans un stress qui mine leur santé.
Les bandits, bien armés, circulent en toute rassurance dans la métropole de la Grand’Anse. La peur est dans le camp des paisibles citoyens. Chacun se demande axieusement : à quand mon tour?
La justice et la police sont tout à fait dépassées par les événements.
À quand la peur, l’angoisse, l’inquiétude – qui sont autant de sources de pathologies – seront-elles remplacées par la paix véritable dans les coeurs et dans les rues? La paix, ce bien public, est réellement vecteur de santé.
Aujourd’hui, en Haïti, on ne peut pas perdre son temps à parler de santé en faisant focus sur les maladies à traiter, les remèdes à prescrire. Désormais, ouvrons grand les yeux. Notre santé est une question vitale.
La rédaction du RHJS
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