Mouches, moustiques et mare d’eau au temps de peyi lòk

lls reviennent en force, les mouches et les moustiques à Port-au-Prince. Depuis que le pays est cadenassé, les services de la mairie ont disparu de la circulation. Les mouches recouvrent les détritus, envahissent les maisons et font la part belle dans un environnement livré à lui-même.

Les mouches sont vectrices de maladies. Elles transportent des bactéries, des virus et des parasites dans les aliments que nous consommons. Ces insectes nuisibles troublent notre confort, nous harcèlent et nous rendent malheureux. Le bourdonnement des mouches à Port-au-Prince devient inquiétant.

Quant aux moustiques, ils prennent leur aise dans les eaux stagnantes, dans les canalisations obstruées par tous les éléments hétéroclites qui servent ou ont servi de barricades sur l’asphalte.  Les eaux sont recouvertes de larves. Les moustiques éclosent par millier dans cet environnement insalubre.

Les moustiques, dans certains quartiers, comme Bourdon, sont féroces. Leur piqûre vous brûle et gonfle la peau.

À côté du stress, l’inactivité de plusieurs familles en ce temps de peyi lòk, mouches et moustiques rendent la vie impossible.

Claude Bernard Sérant

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